CASTELLY Marianne

Son parcours académique commence par l’obtention d’un DEA en Histoire de l’Art à l’Université du Mirail à Toulouse, avec une spécialisation dans la peinture religieuse en Amérique du Sud.

Forte de ce bagage théorique, elle fait le choix de la pratique artistique. Pendant un an, elle étudie les fondamentaux techniques de la céramique à l’École de St Quentin la Poterie, puis intègre la Maison de la Céramique de Dieulefit où elle commence à développer sa propre écriture artistique.

Depuis dix ans, elle mène son travail d’expérimentation dans la Drôme. Lauréate en 2013 du prix de la jeune céramique européenne, son travail a notamment été présenté dans le cadre d’une exposition personnelle au Centre de Céramique Contemporaine de la Borne et à de nombreuses reprises dans des salons dédiés à la céramique à Paris.

Elle expose régulièrement en France et à l’étranger, par exemple lors de sa sélection pour le ‘‘European Ceramic Context’’ de Bornholm au Danemark en 2018 ou de sa participation au National Council on Education for the Ceramic Arts aux Etats Unis en 2021.

Plusieurs de ses pièces ont été acquises par le Musée de la Piscine de Roubaix et le Musée des Beaux Arts de Lyon.
Marianne Castelly est également engagée dans une démarche de transmission : elle anime régulièrement des workshops et des formations.

Démarche artistique

Marianne Castelly questionne les notions de contrainte et de liberté.

Engagée dans une pratique expérimentale de la céramique, elle mêle plaisir de la couleur, de la matière et approche libre et rigoureuse.

Suivant un protocole précis, déterminé par un système de contraintes matérielles, ses sculptures sont le fruit d’un long processus de création. Constructions et déconstructions se multiplient avant que l’émail ne vienne donner corps à la forme.

Une forme libre, qui s’oppose à l’astreinte du processus. Une forme en couleur, par laquelle le volume devient peinture. Une forme toujours abstraite, qui remet souvent en cause les codes de la beauté classique.

Ses œuvres parlent de préhistoire et de geste premier, de dessins d’enfants et de fougue, de peintres maudits et d’insoumission. Elles sont autant de propositions plastiques pour éprouver le regard, le surprendre, le provoquer parfois.